Jean Labre (photos M. Vicent-Roubert)Tous les harmonicas
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Edito

 

Tango d'Automne
Je vous invite à voyager avec moi dans le temps... invitation, non pas à la valse, mais à la redécouverte du tango.
Novembre 1965. C'est le printemps à Buenos Aires. Nous sommes dans la calle Florida, artère centrale de la ville où, en cette fin d'après midi, grouille une foule de touristes et autres inconditionnels habitués des « bistrots tango ». Là où l'on joue, on chante et l'on danse depuis des lustres sur cette musique foncièrement baroque, dont la forme rythmique est la mesure à deux ou quatre temps... Ce tango, âme de l'Argentine.
Attiré par des harmoniques qui me sont familières, je pousse la porte d'un café concert et découvre un personnage rondouillard, atypique, jouant merveilleusement du tango au chromatique, un certain Hugo Diaz... Et j'oublie.
Ce n'est que 25 ans plus tard que je vais faire, par hasard, la découverte de sa notoriété planétaire, sur un double CD acheté chez un disquaire à Tokyo !
1971, Paris, rue de Lappe, au « Balajo », je suis passé dire un petit bonjour à mon cousin, Henri Blancher, " Riton ", virtuose du bandonéon, soirée au cours de laquelle il m'invite à partager avec lui quelques mesures de «La Cumparsita». Souvenirs, souvenirs...
2007, soirée tango à Saint Mandé. Des femmes qui viennent de quitter leur travail, se hâtent vers le « Chalet du Lac », serrant dans leurs sacs à main ces escarpins, accessoires indispensables au rituel du tango, qu'elles chausseront juste avant d'entrer sur la piste de danse. C'est Joe Powers, ce dynamique joueur chromatique américano/argentin qui anime cette soirée, durant laquelle il va jouer, chanter et danser le Tango! Joe nous remettra ça à Tokyo, Paris, et en bien d'autres endroits de la planète!
4 octobre 2011. A Paris, au café « Le Lien », lors du rendez-vous mensuel harmoniciste, Bernard Dubos nous joue « Libertango » de Piazzolla... j'invite à danser une jeune femme amoureuse du tango.

Je ne suis pas là pour aborder avec vous le sempiternel problème générationnel, mais il est évident qu'une fois de plus notre instrument nous fait la démonstration de son intemporel talent populaire, lié ici à l'éternelle légende du Tango.
Là, va prendre fin mon invitation au voyage dans le temps... Restons en à ce rendez-vous du 4 octobre 2011, date, pour le moment, de mon dernier Tango à Paris...

Jean Labre
Paru le 9 octobre 2011

 

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